Mois de la sensibilisation à la cybersécurité 2025 : témoignages d'experts de Faizan Osman
Octobre marque le Mois de la sensibilisation à la cybersécurité et rappelle à point nommé que, dans un monde où le numérique est désormais prioritaire, la protection des données et des systèmes d’entreprise n’est plus seulement une préoccupation du service informatique, mais bien une priorité de la direction.Avec la montée du travail à distance, de l’adoption du nuage et de l’intelligence artificielle, les cyberattaques se multiplient. Les organisations de toutes tailles en subissent de plus en plus les conséquences.
Pour mieux comprendre ces défis et offrir des conseils pratiques, nous avons rencontré
Faizan Osman, Directeur – Services ICAT chez
CaTECH Systems. Fort de plusieurs années d’expérience à aider les organisations à renforcer leurs défenses, Faizan partage sa perspective sur les points faibles des entreprises, les menaces émergentes et les mesures proactives que les dirigeants peuvent adopter pour protéger leurs données essentielles.
Quels sont les plus grands défis de cybersécurité auxquels les organisations sont confrontées aujourd’hui ?
Faizan Osman :
Le plus grand défi est l’élargissement rapide de la surface d’attaque. Avec le travail à distance, les services infonuagiques, les appareils mobiles et l’Internet des objets (IoT), les entreprises ont plus de points d’entrée que jamais.
En parallèle, les cybercriminels utilisent l’automatisation et l’intelligence artificielle pour lancer des attaques plus rapides et plus sophistiquées, ce qui rend difficile pour les organisations de suivre le rythme.
Où se trouvent les points les plus faibles de la plupart des entreprises ?
Faizan Osman : L’un des maillons les plus faibles est souvent l’employé. Les erreurs humaines — comme cliquer sur un lien d’hameçonnage, approuver une fausse demande MFA ou réutiliser un mot de passe faible — demeurent les moyens les plus simples pour les attaquants d’infiltrer un réseau.
Nous observons également des failles dans les terminaux tels que les ordinateurs portables et les téléphones mobiles, dans les environnements infonuagiques mal configurés et dans le retard d’application des correctifs de sécurité connus.
Que se passe-t-il si les entreprises n’agissent pas face à ces vulnérabilités ?
Faizan Osman : Si ces vulnérabilités ne sont pas corrigées, les entreprises s’exposent à des rançongiciels, à des fuites de données, à des fraudes financières et à des pénalités de conformité.
Au-delà de l’incident initial, les attaquants reviennent souvent lorsqu’ils constatent qu’une entreprise réagit lentement, entraînant ainsi des risques persistants.

Une petite faille peut-elle vraiment causer un gros problème ?
Faizan Osman : Oui. Un exemple classique est lorsque l’authentification multifacteur (MFA) n’est pas appliquée à tous les comptes. Nous avons vu des attaquants compromettre un seul compte administrateur non protégé et accéder à l’ensemble du réseau.
Cette seule faille a mené au déploiement d’un rançongiciel et à plusieurs semaines d’interruption coûteuse.Aujourd’hui, les pirates utilisent même des outils alimentés par l’IA pour manipuler les invites MFA de Microsoft et inciter les employés à approuver de fausses connexions, rendant la sensibilisation du personnel et les défenses multicouches plus cruciales que jamais.
Quels dommages à long terme une brèche peut-elle causer ?
Faizan Osman : Les conséquences peuvent être dévastatrices. Sur le plan financier, les paiements de rançons, les amendes réglementaires et les frais juridiques s’accumulent rapidement.
Sur le plan opérationnel, les entreprises font face à des arrêts de production, des pertes de productivité et des retards de projets.
Et sur le plan réputationnel, la confiance des clients peut être irrémédiablement compromise. Dans certains cas extrêmes, les petites entreprises ne s’en remettent jamais complètement.
Quelles sont les premières étapes pour renforcer la cybersécurité ?
Faizan Osman : La première étape consiste à réaliser un audit complet pour identifier les lacunes.
Ensuite, il faut appliquer une protection et une surveillance des terminaux, déployer l’authentification multifacteur sur tous les comptes et, surtout, investir dans la formation régulière des employés afin qu’ils puissent reconnaître les tentatives d’hameçonnage et les manipulations MFA.Enfin, il est essentiel d’élaborer et de tester un plan d’intervention clair afin que les équipes sachent exactement quoi faire en cas d’attaque.

Quelles menaces émergentes les entreprises doivent-elles anticiper ?
Faizan Osman : Les organisations doivent se préparer aux campagnes d’hameçonnage alimentées par l’IA, aux fraudes utilisant des deepfakes et aux rançongiciels pratiquant la double ou triple extorsion.
Les attaques sur la chaîne d’approvisionnement augmentent également, où les pirates exploitent des fournisseurs ou des mises à jour logicielles pour s’introduire dans les systèmes.
Enfin, les environnements infonuagiques mal configurés deviennent des cibles privilégiées.
Quelles stratégies ou technologies les entreprises devraient-elles adopter dès maintenant ?
Faizan Osman : Les entreprises avant-gardistes adoptent des cadres de type Zero Trust pour vérifier chaque utilisateur et chaque appareil.
Elles se tournent également vers des services de détection et de réponse gérés (Managed Detection and Response – MDR) pour une surveillance 24/7.
Des outils de partenaires de confiance comme NinjaOne et Huntress offrent une protection des points de terminaison alimentée par l’IA, tandis que la gestion automatisée des correctifs aide à corriger rapidement les vulnérabilités.
Mais avant tout, les organisations doivent intégrer la formation continue du personnel comme élément central de leur stratégie de défense.
Comment CaTECH aide-t-elle ses clients à réduire les risques ?
Faizan Osman : Chez CaTECH, nous adoptons une approche de sécurité multicouche.
Cela commence par des audits de sécurité détaillés, une surveillance et des alertes 24/7, et la mise en œuvre de solutions Zero Trust pour réduire les menaces internes et externes.
Nous mettons aussi l’accent sur la formation et la sensibilisation des employés afin qu’ils puissent reconnaître les tentatives d’hameçonnage et les manipulations MFA.
De plus, nous assurons la préparation à la réponse aux incidents pour garantir une reprise rapide.
En collaborant avec des partenaires comme NinjaOne et Huntress, nous offrons une sécurité de calibre entreprise adaptée à la taille de chaque organisation.
Quel est le meilleur conseil pour les dirigeants d’entreprise en ce Mois de la cybersécurité ?
Faizan Osman : La cybersécurité n’est pas seulement une question informatique, c’est un risque d’affaires.
Les dirigeants doivent l’intégrer dans leur stratégie globale. Le coût de la prévention est toujours bien inférieur à celui de la récupération.
En faisant de la cybersécurité une priorité au niveau du conseil d’administration et en investissant à la fois dans la technologie et la sensibilisation des employés, les entreprises peuvent protéger leur avenir et renforcer leur résilience face aux menaces modernes.

Conclusion
La cybersécurité n’est plus optionnelle : c’est une fonction essentielle de l’entreprise.
Des rançongiciels et campagnes de hameçonnage aux attaques alimentées par l’IA, les menaces évoluent sans cesse — mais les défenses aussi.
Comme le souligne Faizan Osman, une approche multicouche combinant technologie, formation et planification proactive est la meilleure voie vers la résilience.
Chez CaTECH Systems, nous collaborons avec les organisations pour renforcer leur posture de cybersécurité grâce à des audits, une surveillance 24/7, des cadres Zero Trust et une formation continue des employés.
En ce Mois de la sensibilisation à la cybersécurité 2025, faites le premier pas vers la sécurité de votre entreprise.
Communiquez avec notre équipe pour découvrir comment nous pouvons vous aider à protéger votre organisation contre les menaces les plus pressantes d’aujourd’hui.

